mercredi 24 mai 2023

Indonésie

Île de Florès : Labuan Bajo et le Parc national de Komodo

23 mai :

Ce matin, nous quittons l'Australie et pour nous, ça sent clairement la fin. Oui, oui, il reste encore un mois et demi, mais c'est une grosse étape qui s'est terminée.

Avant ce départ, tout d'abord, on doit passer à l'agence pour rendre notre camping-car "Maui". Tout se passe bien, on a récupéré notre caution. 

Et ensuite, direction l'aéroport. Bon, depuis la veille, j'ai mal au ventre, du coup, j'ai mal dormi, c'est donc en mode zombie que j'attends l'heure d'embarquement. Eric se dit qu'ils ne me laisseront pas passer ;) .Mais il avait tort !

On embarque à peu près à l'heure, et on atterit 4 heures plus tard à Bali. 

Arrivés à l'aéroport, on fait très rapidement le visa on arrival, puis on récupère nos bagages (petite frayeur car le sac d'Eric n'arrivait pas, on était les seuls restants avec un autre couple. Et finalement, notre sac arrive ! Ouf !

Par contre, on ne savait pas qu'il fallait aussi faire une déclaration pour les douanes. C'est pas très long, mais encore fallait-il le savoir. 

A peine sortis de l'aéroport, on retrouve l'Asie qu'on avait quittée 2 mois plus tôt, c'est à dire plein de gars qui nous demandent si on veut un taxi. Notre hôtel étant tout près, on dit qu'on y va à pieds. L'un d'entre eux nous dit même que c'est impossible et qu'on va devoir faire demi-tour. Au final, c'était tout simple et 15 minutes plus tard, on était arrivés. 

Il est 19h30, on va manger à un tacos tout près de l'hôtel, et on s'endort rapidement car demain, on se lève tôt. On doit être à 6h20 à l'aéroport.


24 mai:

Réveil en fanfare : 5h50. Tout le monde debout ! 

6h10 : 2 gars de notre hôtel nous emmènent à l'aéroport.

6h20 : On arrive, et on commence la queue pour l'enregistrement des bagages. Notre vol est à 8h00. On a pris un vol avec Batik Air, direction l'île de Florès. On est agréablement surpris de la compagnie. Même si le vol ne dure qu'une heure, il est plutôt confortable, on nous sert un petit-déjeuner (en speed), 

Arrivés à Labuan Bajo, on a la bonne surprise d'avoir un chauffeur de notre hôtel qui nous attend pour nous y emmener ! Trop bien, c'est bien la première fois que ça nous arrive !

Comme il est tôt, on ne peut pas faire le check-in de notre chambre, mais on laisse nos affaires, et de nouveau, le chauffeur nous emmène dans le centre pour qu'on achète une carte Sim, et surtout qu'on réserve une croisière pour aller dans le Parc national de Komodo. La vue sur l'archipel est juste magnifique (mais on n'a pas de photo...) !


Par contre, ça n'aura pas été simple : tout d'abord, pour la croisière, on pouvait faire un tour en groupe, et s'arrêter à 6 endroits principaux. Toutes les agences proposaient ce tour, mais on ne voulait pas forcément le faire car je préférais voir les dragons sur l'île de Rinca plutôt que Komodo (et ce n'était pas possible sur ce tour), et surtout, tout le monde était au même endroit, au même moment, et a priori, c'est bondé... En plus, les gars voulaient aussi essayer de voir des raies mantas, on voulait faire du snorkeling (mais à partir d'une plage pour Maël). Bref, on avait plein de contraintes.

 Après avoir écumé plein de propositions, on finit par choisir de privatiser un bateau : on décide de faire l'impasse sur l'île de Padar (qui pourtant offre un très beau panorama, mais c'est trop loin si on veut aller à Rinca), et du coup, on profitera vraiment de Rinca (car après tout on est venus ici pour voir les dragons de Komodo), on s'arrêtera normalement au Manta point (en espérant qu'il n'y ait pas trop de courant sinon on ne peut pas), et on ira sur 2 îles pour faire du snorkeling.

Tout ça nous a tenus jusqu'à midi et demi et notre pause déjeuner. La deuxième mission n'était pas simple non plus : trouver une carte SIM pour avoir internet. D'habitude, ce n'est pas compliqué. Sauf qu'après avoir essayé 2 cartes SIM qui ne fonctionnaient pas, le deuxième 5vendeur nous demande si on a enregistré notre numéro IMEI (un truc comme ça).  Là, on comprend qu'hier, à l'aéroport, on aurait dû noter ce numéro sur le document rempli pour la douane car le gouvernement veut référencer tous ceux qui utilisent internet, via leur téléphone, sur le sol indonésien. Le problème, c'est qu'on ne l'avait pas fait. On a donc dû aller à un centre de voyageurs pour le faire enregistrer, et ensuite, c'était tout bon !

Ca y est, on est libérés de nos 2 contraintes du jour, et on peut aller à la plage. On rappelle donc notre chauffeur pour qu'il nous emmène (vraiment sympas le gars). Entre temps, Eric décide de retirer de l'argent à un distributeur, et manque de bol, il avale la carte. Heureusement, la banque était ouverte et la manageuse, avec l'aide du vigile, a pu la sortir. Ca a l'air d'être courant, du coup, on notre qu'on devra toujours retirer quand la banque est ouverte... Juste après, Eric arrive donc à retirer, mais, petite anecdote, il a oublié la carte dans le distributeur après avoir pris les billets. Heureusement, la touriste derrière lui a rapporté !! Décidément, c'était pas son jour ;)

Avec tout ça, on arrive à la plage vers 15h00, ambiance zen avec un petit groupe qui joue du reggae. Les gars jouent avec une espèce de trapèze accroché à un arbre qui les fait sauter dans l'eau. La mer est bonne, les paysages sympas. Tout va bien.



25 mai :

Quelle journée nous avons passée aujourd'hui ! 

A 6h45, après le petit déjeuner (on retrouve les banana pancakes, miam), on vient nous chercher pour nous emmener au port. Là, on est accueillis par un type (que je pense être notre guide) et qui nous présente le capitaine (un jeune...). Juste après, le type s'en va et nous laisse juste avec le capitaine et un autre jeune.

Bon, j'avoue, au départ, je me pose des questions quant à la qualité de l'excursion, mais bon, le bateau est très récent, très propre, la mer très calme, le "capitaine" a l'air réglo. Je demande où est le "guide" d'où on nous avait parlé quand on a réservé. On comprend assez rapidement qu'il n'y a pas vraiment de guide, mais le principal, c'est qu'au parc de Komodo, à Rinca, on ait des rangers (et ça c'était obligatoire), donc on y va.

On avait pris un speed boat pour ne pas passer trop de temps en bateau, et on s'arrête 30 minutes après le départ sur la petite île de Kelor où il y a un joli site de snorkeling et un beau panorama. Du coup, comme j'avais demandé où était le guide au départ, le deuxième membre d'équipage (qui en fait était l'assistant du capitaine) est venu avec vous pour nous montrer la direction du trek pour voir le panorama. Bon, sachant qu'il n'y avait qu'un chemin, et qu'il fallait 5 minutes pour monter, on n'aurait pu faire sans,  mais c'était gentil de leur part. On est ensuite redescendus, et sommes restés 45 minutes à la plage. En voyant les fonds marins, déjà en bord de plage, on comprend pourquoi cet archipel est reconnu pour cela (contrairement à l'Australie, on ne voit pas beaucoup de gros poissons, mais plein de petits multicolores). Très diversifié, on a même vu une anguille, des petits requins, et un poisson avec des "ailes" (un grondin volant) dont on ne connaissait même pas l'existence. 













Ensuite, nous partons pour l'île de Rinca que nous atteignons en 15 minutes je pense. C'était vraiment pas loin.

Une première partie se fait sans guide car on est sur des passerelles en hauteur (donc pas de danger) et ensuite on est accueillis par un ranger qui nous explique les consignes de sécurité. En effet, ils sont imprévisibles, et leur blessure peut être mortelle pour l'homme. On ne fait donc pas les malins. On commence par une visite d'un petit musée où il nous donne plein d'informations sur les dragons, et ensuite on fait un petit trek pour accéder à un panorama et voir des animaux de l'île : buffles, daims, singes, aigles...). Tous ce dont les dragons se nourrissent. Le ranger est originaire de l'île et habite depuis toujours dans un village à 5 km du site. Il nous explique que les dragons viennent dans leur village et attaquent régulièrement les gens... Leurs maisons sont surélevées et leurs lits également pour se protéger. Il leur est interdit de parler des attaques sur les réseaux sociaux car cela ferait peur aux touristes qui du coup ne viendraient pas sur l'île ! Bon, en tout cas, on a vu 9 dragons, et on a été super chanceux car on a même vu 2 petits qui normalement restent dans les arbres pour se protéger jusqu'à leurs 2 ans. Par contre, pas vu de serpents sur le chemin,  On est au final super contents d'avoir choisi Rinca sans être en groupe. C'était super ! On a pu avoir les explications du ranger, prendre notre temps, et il y avait peu de monde et les dragons étaient actifs.














Nous retournons ensuite au bateau et partons pour le deuxième point fort de notre journée : les raies mantas. On le sait, il n'est pas du tout garanti de voir des raies (d'ailleurs, un type de notre hôtel y était allé la veille pendant le tour organisé et n'en avait pas vues). En plus, les courants peuvent être forts, donc si le capitaine juge que c'est trop dangereux, il ne s'arrête pas. Au final, on a été chanceux : il y avait peu de courant et on a vu des raies ! Avant de plonger, ils nous ont fourni les palmes (car on a déjà nos masques et tubas), des gilets de sauvetage pour les gars (bien adaptés à leur taille), et dès qu'ils ont vu une raie, nous voici à l'eau. Le capitaine était avec nous dans l'eau, et nous indiquait quand il en voyait une pour qu'on le suive. L'autre gars prenait alors les commandes du bateau pour nous suivre de loin et nous faire remonter si besoin. On a pu voir 2 raies, c'est vrai que c'est vraiment gros ! (Elles peuvent mesurer jusqu'à 7 mètres d'envergure !) et ce qui est drôle, c'est qu'on voit tous les poissons qu'elles transportent avec elle (comme dans Nemo) et qui les nettoient. A un moment, Maël a même vu un requin de 2 mètres qu'on a pu suivre également. En plus, bonne nouvelle, le fond était assez profond, du coup, les coraux qui étaient là n'effrayaient pas Maël qui a pu vraiment en profiter, on était trop contents !




On a ensuite mangé sur le bateau, un plateau repas (pas mauvais mais rien d'extraordinaire et un peu froid). Bon, on avoue, on aurait préféré prendre notre plateau repas et manger sur l'île où on s'est arrêtés après plutôt que de manger avec la boîte sur nos genoux et le bateau qui tangue. On a craint le mal de mer, mais finalement, ça a été.

Notre dernier arrêt du jour se situe l'île de Kanawa, qu'on a atteint en 45 minutes. Elle aussi connue pour ses fonds marins, en arrivant, on était un peu sceptiques. Un grand buffet était  dressé un peu plus loin, pour un mariage on pense, donc on se sentait un peu de trop. Mais finalement, une fois dans l'eau, on a fait abstration de tout ça ! Plein de poissons de toutes les couleurs dont des poissons-clowns qu'on adore voir, c'était top, on était dans un aquarium, il y en avait tout autour de nous !!






















Après tout ça, on est rentrés à Labuan Bajo, ravis de notre journée. Les gars pensent que c'est leur meilleure journée du tour du monde, c'est dire !!

Le soir, on est allés manger dans un petit resto local pas loin de l'hôtel, aux quantités astronomiques... Même Eric n'a pas pu finir tous nos plats ! 


26 mai :

Bon, aujourd'hui, c'est moins la fête : je passe les détails, mais on a passé la matinée à l'hôpital. Après différents examens, j'ai une infection intestinale (que je dois traîner depuis un moment et qui explique pourquoi j'avais très souvent mal au ventre). 

On ne fait donc rien de particulier l'après-midi, sauf que les gars vont chez le coiffeur (à côté d'un joli point de vue), et font leurs devoirs l'aprem.




Le soir, par contre, on est allés au marché au poissons où on a commandé un poisson grillé et une langouste fraîche : c'était notre petit plaisir du jour histoire de compenser. Heureusement, ça va mieux et je peux apprécier !







27 mai :

C'est notre dernier jour à Labuan Bajo. Nous devions aller nous balader à une cascade la veille mais comme on avait annulé, on a reporté à ce matin. 

La cascade est située à 30 km de Florès et on voulait vraiment y aller pour découvrir un peu de l'intérieur de l'île. On a conscience qu'on n'aura quasiment rien vu, mais les transports étant très longs, on a préféré se balader ailleurs. Pourtant, ça a l'air magnifique : super montagneux, avec beaucoup de reliefs et une végétation importante. C'est très joli. Par contre, en effet, le transport est galère. On a mis 1h20 pour parcourir les 30 km. 

En arrivant, on finit par une mini-route et une cascade très isolée. Une petite caisse et un guide obligatoire pour faire les 500 mètres à pied avant de rejoindre la cascade Bon, on aurait pu le faire nous-mêmes, mais on se dit que c'est ce qui les fait vivre. Il nous explique qu'ils ont à peu près 20 personnes qui viennent par jour.

Il est possible de se baigner, même si Maël et moi n'y sommes pas allés, et Eric a pris un café local : il y a en effet des caféiers et ils mouent leur café eux-mêmes à la main.












On est repartis un peu avant manger où on s'est arrêtés en rentrant. Ensuite, on a filé à l'hôtel prendre une douche et nos affaires (ils nous avaient autorisés à faire le check-out plus tard). On a pensé à mamie Chantal car ils faisaient sécher plein de gousses de vanille !


On a ensuite attendu très longtemps à l'aéroport parce que notre vol avait du retard... On est donc arrivés à Bali à 20h30. Le temps de récupérer les sacs, puis de manger rapidement, on est arrivés à Ubud qu'à 22h15.

Et là, ça a été le cirque jusqu'à minuit... En arrivant de nuit, c'est vrai que l'endroit est particulier : une petite ruelle sombre, des chiens qui aboient, beaucoup de végétation. On est dans 2 chambres côte à côte, mais avec des salles de bain extérieures où il y a des toiles d'araignées. Avec la fatigue accumulée de la journée, Maël à commencé à avoir peur et pleurer. Du coup, on a décidé que j'allais dormir avec lui et Eric avec Nathys pour les 2 nuits. On rechange donc quelques affaires de chambre. Arrivés dans la nôtre, je vais aux toilettes, et là, une énorme araignée dans la salle d'eau. Je me mets à paniquer, à aller chercher Eric dans l'autre chambre, qui commençait à en avoir un peu marre de nos histoires. Et j'attends avec Nathys. J'entends qu'il tape, et retape, et retape encore.... A chaque fois, on se dit que c'est bon, il l'a eue. Et puis un peu plus tard, ça retape encore et encore. En fait, elle était a priori très vive, et bon, avec tout ça, on a mis un peu de temps à s'endormir. Que d'aventures ;)


Bali

Ubud

28 mai :

Après s'être endormis tard, on a finalement passé une très bonne nuit. Maël se réveille à 9h et Nathys à 10 heures ! 

Le temps de discuter avec les voisins (2 familles de français partis au long cours également), on prend du retard : on ne commence les devoirs que vers 11h, du coup, on part déjeuner à 13h15... On est allés dans un restaurant local indonésien dont la spécialité le dimanche est le cochon de lait. Bon, même si on a demandé non épicé, c'était quand même très épicé, et moi, en pensant demander une petite portion, je me suis retrouvée avec que des morceaux de gras et pas de viande : on n'avait pas dû comprendre ce que la serveuse nous avait expliqué ;)

Ensuite, on est partis aux cascades de Tegenungan : et ça ne nous a pas plu ! Trop trop de monde, trop instagrammable, trop surfait ! Bref, on n'est pas restés longtemps.







Du coup, on est partis à la forêt de singes. Et alors qu'on pensait que ce serait sûrement du même acabit, et bien on a été agréablement surpris. Les singes n'étaient pas du tout agressifs, marrants à voir, le cadre est très joli, plutôt calme et apaisant, et on a eu droit à un spectacle de danses balinaises qui a lieu tous les dimanches.













On est donc rentrés à l'hôtel qu'en fin de journée. Il ne restait qu'à prendre une douche et on va bientôt manger.

 

29 mai :

Aujourd'hui, nous retrouvons notre chauffeur de grab d'hier. Nous avons convenu avec lui d'un parcours que nous voulions faire pour la matinée. C'est donc à 9h30 qu'on se rejoint.

On part tout d'abord du côté des rizières en terrasse de Tegallagang. Les paysages sont vraiment magnifiques, c'est dommage que ce soit si dénaturé par les spots à selfies (balançoires, tyroliennes, nids, coeurs, lettres... et j'en passe). On se met un peu à l'écart et on se ballade parmi ces rizières. Elles sont très vertes ! On se dit qu'on aura quasiment vu toutes les étapes des rizières entre le Vietnam et l'Indonésie.













Après, nous partons visiter le temple de Pura Tirta Sudamala. Ce temple est connu pour ses bains de purification. On arrive, il faut mettre un sarong et là aussi, il y a beaucoup de monde. Le rituel est intéressant à voir, par contre, ça fait toujours assez bizarre on trouve de voir tant d'occidentaux s'y adonner alors qu'a priori, ils ne sont pas croyants. Maintenant, on peut comprendre qu'ils veulent s'imprégner de la culture du pays et découvrir ses coutumes. Pourquoi pas ? Nous, en tous cas, on ne se baigne pas, mais on profite de la beauté du temple et de ses bassins.












Enfin, nous allons voir un autre temple, le Candi Tebin. Beaucoup moins de monde, et c'est très appréciable. Encore une fois, l'environnement est très beau ! On est vraiment surpris de la végétation luxuriante qu'il y a sur cette île et on adore l'architecture des maisons. Des statues, des mini-temples dans chaque maison, c'est superbe. Le temple en lui-même n'a rien de fou, mais c'est vraiment l'environnement qui nous régale.











On rentre dans l'après-midi à l'hôtel après avoir mangé dans un super bon petit warung. La cuisine était si bonne et les gens tellement gentils qu'on y est retourné le soir.




Les gars profitent de la piscine et font leurs devoirs.


Jatilawuh et Munduk

30 mai :

Ce matin, nous quittons la région d'Ubud pour rejoindre Munduk, situé au nord de Bali, dans les montagnes.

C'est toujours notre chauffeur, Wayane, qui nous emmène.

Sur la route, on s'arrête aux rizières de Jatilawuh : grandes rizières en terrasse, vastes, avec plusieurs sentiers de randonnée. C'est très agréable, beaucoup plus authentique que les rizières vers Ubud : on voit des gens en train de récolter et faire sécher le riz.
















Après notre balade, on repart vers Munduk où on arrive à 13 heures. Bon, là, j'avoue, c'enst pas la joie : j'ai réservé un logement pour 4 nuits (au lieu de 3, j'avais oublié le 31 mai...) et je n'aime pas du tout ! Très vieillot, sans fenêtres fermées, avec des trous à la moustiquaire, plein de toiles d'araignées sous l'un des lits. Bref, ça ne va pas. Je finis par me faire une raison, mais je ne suis pas pressée d'aller me coucher...

Bon, on finit par aller se balader dans le village, et le soir, on mange dans un petit resto très bon pas loin de l'hôtel, où les gars jouent d'un instrument traditionnel dont je ne ne me souviens plus le nom et qui ressemble à un gros xylophone.






31 mai

Bon, une nuit passée ! 

Eric ce matin a demandé si les toiles d'araignée pouvaient être enlevées sous le lit. Bon, en rentrant, on n'a pas trop vu de différence mais ils sont passés !

En tous cas, après le petit-déjeuner, nous allons faire la balade des cascades : 7 km sur des chemins agréables, et de belles cascades à l'arrivée : c'était chouette ! Beaucoup de plantes sur la route, dont du café, du cacao, et de la vanille...
















Le midi, on déjeune dans un petit resto où je retrouve le poulet sweet and sour que j'aime beaucoup, et Eric retrouve son tofu !

L'après-midi : devoirs et goûter au programme, puis rediffusion d'un match de basket pour les gars.


01/06 :

Nous sommes toujours à Munduk, et après le petit-déjeuner, nous allons nous balader dans les rizières et la nature environnante : beaucoup beaucoup de végétation, de fleurs, c'est vraiment agréable ! 6 ou 7 km qui montent et descendent beaucoup car c'est super vallonné. Notre seul point noir : les chiens qui nous hurlent dessus quand on passe... Après l'épisode de Maël au Vietnam, on est devenus plus méfiants. Le midi, notre hôtesse nous fait goûter des graines de cacao de sa plantation. C'est amer, alors on mélange avec du sucre.












L'après-midi, on fait comme hier : les devoirs, le goûter, et on finit par un repas à l'hôtel.


02/06 :

Même journée que la veille, encore à Munduk. J'ai trouvé un autre itinéraire de randonnée de 6 km environ. Au final, on ne l'aura pas entièrement suivi car on s'est retrouvé dans un chemin pas du tout débrouissaillé, on ne savait plus trop où aller, donc on fini par rentrer par les mini-routes et c'était très bien.






Le midi, on goûte, comme d'habitude, les spécialités locales qui plaisent à tout le monde (c'est un exploit) et l'après-midi, les devoirs. D'ailleurs, on a bientôt fini les manuels. Cool.


Mont Batur

03 juin :

Nous quittons Munduk ce matin avec un chauffeur réservé par notre hôtel. Il doit nous conduire à Batur.

Sur la route, nous nous arrêtons sur la route à un point de vue sur les lacs de Tumblungan et Buyan. A côté, il y a un monsieur qui nous propose de prendre des photos avec des gros pythons, des chauves-souris, des iguanes... Bien entendu, on ne le fait pas, mais ils étaient impressionnants...



On s'arrête ensuite au temple de Pura Ulun Danu. On est samedi, et les gens sont tous très très bien habillés car c'est fête aujourd'hui. C'est beau à voir. Le temple en lui-même par contre, n'a rien d'extraordinaire, le cadre est joli mais sans plus. En plus, ça fait un peu bizarre, limite parc d'attractions par moments... On ne s'attardera pas trop trop longtemps.














Nous arrivons ensuite près de Batur, vers 13h00. Ce village est situé sur les bords du lac Batur, dans la caldeira du volcan Batur, volcan encore actif qui culmine à 1770 mètres. En approchant, je commence un peu à m'inquiéter car sur la route, on a vu des centaines de grosses araignées sur des toiles, des paquets de 50 parfois, donc je commence un peu à flipper. Heureusement, arrivés au  logement, c'est propre et pas d'araignées. Le souci a été quand on est allés manger car c'était à un kilomètre à pied, j'ai donc regardé mes pieds tout du long sans jamais regarder les côtés ;)







Le resto conseillé par l'hôtel était assez bon (du poisson grillé du lac), mais par contre on a attendu très très  longtemps !! Ils se sont trompés de commande, même les boissons ont mis une heure à être servies... Bref, on n'y retournera pas. 

Dans ce coin de Bali, on ne trouve pas les gens très accueillants, c'est un peu étrange. On sait qu'il y a une espèce de mafia locale qui sévit notamment pour réguler les montées au volcan (on ne peut soit disant pas y aller sans guide, bref, on ne sait pas trop sur quel pied danser). Certains voyageurs se font menacer, voire harceler, quand ils commencent à monter sans guide. Ils sont obligés de passer par des chemins détournés, de se cacher... Avec les enfants, on n'a pas envie de se lancer dans ce genre de ruse, on finit donc par réserver un guide avec notre hôtel qui nous fait un bon prix pour le lendemain. Contrairement à tout le monde, on ne souhaite pas y aller à 3h30 du matin pour voir le lever de soleil, on sera donc les seuls à réserver pour 8h du matin (beaucoup plus dans nos cordes ;)

Le soir, on mange avec nos voisins à l'hôtel. Discussions très sympas entre un vadrouilleur espagnol de 11 mois, une française et un indonésien.


4 juin :

Ce matin, on se lève donc à 7h pour pouvoir partir après le petit-déjeuner grimper le volcan. On avait lu que la balade n'était pas dure, et en effet, elle ne l'est pas trop, mais il y a tout de même 800 mètres de dénivelé à faire en 1h45, ça grimpe donc assez dur au début. Et surtout, c'est du sable noir ! Donc pas super agréable pour marcher.

On comprend assez rapidement qu'on n'aurait pas pu monter sans guide : il y a des genres de barrages où les locaux contrôlent qu'on est bien avec un guide. D'ailleurs, le nôtre avait fait une petite pause pipi avant le barrage, quand les gars nous ont vus arriver tout seuls, on a reçu un regard très noir, plus des gars qui ont commencé à se lever, et c'est seulement quand notre guide est apparu qu'ils se sont tous rassis. Un peu particulier tout ça. 









Arrivés en haut, par contre, c'est vraiment beau ! En plus, on a de la chance, le ciel est relativent dégagé, contrairement à tous ceux qui sont montés le matin et qui ont eu droit au temps couvert, et donc pas de vue (on se dit qu'on a vraiment bien fait de dormir !). Au sommet, il y a des fumerolles, et notre guide nous fait cuire un oeuf dur et des bananes dedans qu'on dégustera avec du pain. Les singes présents ne nous embêteront pas puisque des chiens les ont fait fuire, impec.

















On redescend ensuite par un autre versant, à travers des champs de lave séchés. Le chemin est toujours sableux, et parfois, ça glisse sévère, mais on est tout seuls, et c'est agréable.

A l'arrivée, on choisit de ne pas s'arrêter aux sources chaudes car les avis divers ne sont pas géniaux, et on file donc directement à la douche.

Ensuite, resto où on fera un goûter de gaufres car après l'en-cas du matin, on n'a pas vraiment faim.

L'après-midi, on ne fait rien ! C'est la fête des mères (bonne fête maman), du coup, on a décrété que c'était repos. Pour l'occasion, j'ai eu une jolie couronne de feuilles, et un massage de la part de mes biquous.


5 juin :

Nous partons aujourd'hui pour le village de pêcheurs d'Amed. Il est situé sur la côte est de Bali, et est connu pour son site de snorkeling.

C'est notre petit chauffeur Waiane qui vient nous chercher, et apparemment, il ne connaît pas trop la route... Au lieu de 2h00, on aura mis 3h30 pour arriver : on est passés dans la montagne, petites routes et petites routes, bref, on a vu du pays !! La consolation, c'est que c'était joli. Heureusement, il était arrivé  30 minutes en avance pour venir nous chercher :)





Arrivés à Amed, on découvre une petite bourgarde calme et sympa, avec en toile de fond le Volcan Agun, plus haut de Bali. On est super bien accueillis à l'hôtel, qui se trouve en bord de plage, avec transat, on est au top ! Le restaurant est bon, bref, on ne va pas trop bouger durant 2 jours...

L'après-midi, on découvre les fonds marins, et ils sont vraiment beaux ! Les coraux sont au bord et il y a une multitude de poissons multicolores. On espère voir des tortues, mais on fera chou blanc. Durant le déjeuner, on a sympathisé avec un jeune québécois également parti pour plusieurs mois. Il passera l'après-midi avec nous. 

La bonne nouvelle du jour, c'est que Maël s'est détendu du corail. Il a réussi à les franchir, tant qu'ils ne sont pas trop près, et on a bon espoir pour les jours à venir.






Le soir, comme prévu, on mange à l'hôtel, et repos.


6 juin :

Aujourd'hui, c'est à peu près la même journée qu'hier. 

On commence par les devoirs, et ensuite, snorkeling. Et pour le coup, Maël n'a plus peur, il trouve même les coraux beaux ! Hourra !!

On se baigne beaucoup aujourd'hui, et j'en profite même pour me faire faire un massage balinais sur la plage. C'est le premier depuis qu'on est partis, et j'avoue, ça me tentait depuis pas mal de temps...  Notre regret : on n'a toujours pas vu de tortue. Et attention, quand la marée commence à descendre, on ne peut plus passer car les coraux sont trop hauts.





















Le midi, on retrouve Xavier le québécois qui passait par là. Et resnorkeling l'après-midi. On va quand même faire un petit tour dans le quartier vers 16h, où on croise beaucoup d'enfants sur la plage qui jouent avec leur cerf-volant de composition bien sûr artisanale (mais qui volent !).

Le soir, on remange dans notre hôtel, car c'est très bon.


Lombok

Gili Air

7 juin :

Ca matin, ça pique : réveil très matinal puisqu'il sonne à 6h00 (enfin, pour moi, 2h30, car j'ai vraiment mal dormi...). Un chauffeur vient en effet nous chercher pour nous conduire au port de Padangbai, où nous avons réservé un bateau pour aller sur l'ile de Gili Air, qui appartient à Lombok (île voisine de Bali). Sur cette île, pas de véhicule motorisé, et ça fait du bien (seulement des calèches et des vélos si on veut aller un peu plus vite). Bon, sachant que l'île doit faire 6 km2 et qu'il faut une heure pour en faire le tour à pied ;)




Le départ est à 9h30 et l'embarquement se fait sans problème. C'est un grand bateau, stable, la mer est relativment calme, donc tout se passe bien.

On arrive à 11h30 et on va directement à notre hôtel. On s'aperçoit qu'il est tenu par un québécois (décidément !), et le midi, on mange donc québécois (Eric prend une poutine, les gars goûtent, et verdict : ils adorent !).

L'après-midi, on va faire du snorkeling pas très loin. Les îles Gili sont en effet connus pour leurs spots de snorkeling, notamment pour les tortues.

A l'arrivée, c'est un peu décevant : on va sur la côte est, comme conseillé par notre hôtel. Le problème est que la mer est relativement agitée, et il y a un fort courant qui nous fait dévier rapidement. En plus, en arrivant, il pluvine. Bref, les conditions ne sont pas top. D'ailleurs, au début, je n'avais même pas envie de me baigner. Et puis finalement, j'y suis allée car les gars ont vu 4 tortues ! Alors, pour tout dire, les coraux et poissons n'ont rien d'exceptionnel, ça ne vaut ni Komodo ni Amed, mais par contre, on est contents d'avoir vu les tortues. Par contre, on n'a pas de photo, on a laissé la caméra en charge à l'hôtel...

Seul problème : après la séance de snorkeling, les gars continuaient à jouer dans l'eau, et Nathys a perdu son masque et tubas à cause des vagues trop fortes... Eric, en voulant lui dire de faire attention et pensant qu'il n'avait pas cherché ses affaires rapidement, a voulu lui montrer comment faire quand on perd son masque et son tuba. Conclusion, il a lâché les siens, mais dans cette mer agitée, il n'a jamais pu les récupérer.... Voilà voilà, c'était l'histoire du jour, qui j'avoue, m'a un peu agacée puisqu'en fait, c'était mon tuba ! On se retrouve donc avec 2 masques et 2 tubas en moins. Bravo : demain, on va être obligés d'en louer...

Après cet épisode, on quitte la plage vers 16h, et on se promène un peu sur l'île. L'ouest est assez animé, avec pas mal de bars et hôtels un peu chics, mais en allant un peu plus au nord, c'est plus typique.





Après la douche, on retourne manger dans le resto de l'hôtel et c'est toujours aussi bon. On va sûrement y aller tous les soirs ;)


8 juin :

Les journées vont se ressembler à Gili Air... Donc ce matin, après un super petit-déjeuner (bacon ou saucisses, pommes sautées maison, oeuf pour les gars, et pancakes pour moi), nous partons à la recherche d'un spot de snorkeling, après avoir loué 2 masques et 2 tubas suite aux mésaventures de la veille...

Il est un peu tard car notre hôte a eu des problèmes d'électricité, du coup, on n'a eu le petit-déjeuner qu'à 10h00. Mais c'est pas grave. On part au nord ouest de l'île, mais on n'a rien trouvé de concluant. On s'arrête tout de même pour boire un verre mais on ne reste pas longtemps, et on retourne sur la côte est, au nord. La mer est très belle et il y a des jolis coraux Les gars voient d'ailleurs une tortue. Vers 13h30, on va manger dans le centre de l'île. Eric nous a trouvé un petit warung qui lui semble prometteur. Bon, personnellement, je n'ai pas aimé (tout était très très sec, et la sauce à part méga épicée...). Tant pis, on se rattrapera ce soir.










L'après-midi, on se pose à un autre endroit de la côte est. Par contre, la marée est plus basse et du coup, on ne reste pas longtemps car on est vraiment près des coraux et on risque de se blesser ou les abîmer. Pas de tortue pour cette aprem. Les gars jouent ensuite sur le sable et dans les vagues, car la mer est assez forte cet aprem. D'ailleurs, Maël cassera aujourd'hui son masque : conclusion : 3 jours à Gili, 3 masques et 2 tubas en moins (voyons le bon côté des choses : les sacs seront allégés car on ne va pas en racheter maintenant)



Sur le chemin, on croise une des familles qui était avec nous à l'hôtel d'Ubud et qui restent là pour quelques jours. On se dit qu'on fait vraiment tous la même chose...

On essaie également d'aller échanger un billet de bateau qu'on a pris pour rentrer de Lombok : en effet, on a pris des tickets de fast-boats, mais on a vu qu'on pouvait, d'où on sera, prendre le ferry public qui est beaucoup plus gros, et surtout beaucoup moins cher, même s'il est beaucoup plus long. En gros, au lieu de 30 euros par personne, c'est 3 euros, donc on aimerait bien changer cela. Mais ça a l'air compliqué : le gars nous dit qu'il faudra revenir demain... OK.

On rentre en fin d'aprem, et on remange dans notre petit resto canadien. Mmmmhh !


9 juin

Rien de nouveau sous le soleil.... Toujours le petit-déjeuner au top ! Puis, on retourne à l'agence de bateau pour l'annulation de notre retour. Ca a l'air très compliqué, le gars nous dit clairement que comme on n'a pas acheté les billets là, il ne peut pas nous les changer. Il faut voir avec ceux de Bali. OK... On ne s'attade pas, on va louer le matos de snorkeling, je verrais un peu plus tard pour le bateau quand on sera posés. On retourne au premier endroit où nous étions allés et où on avait vu le plus de tortues. Cette fois-ci, c'est moi qui l'ai vue et aujourd'hui, il n'y avait pas du tout de courant, donc j'ai pu bien en profiter. Aupassage, on a croisé Xavier, le canadien rencontré à Amed qui est resté un peu avec nous.







Ensuite, j'avais dû un peu forcer, car j'ai commencé à me sentir fatiguée, on a donc voulu retourner à l'hôtel un peu (au cas où je fasse une petite crise comme ça peut m'arriver parfois). Et sur la route, on croise des enfants en vélo, dont une petite fille qui faisait des doigts d'honneur à nos gars. Il faut dire que ce n'est pas la première fois, et ça commence à être légèrement désagréable, nos gars ont du mal à comprendre pourquoi ils font ça... Figurez-vous que les petites s'arrêtent un peu plus loin, donc Eric la reconnaît et commence à lui dire qu'il ne faut pas faire ça. La mère s'en mêle, elle veut savoir ce qui s'est passé. Eric lui explique, et là, elle répond que c'est normal, tous les enfants font ça ici, qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Eric lui dit que dans ce cas, c'est à elle, parent, de leur expliquer que ça ne se fait pas, que c'est un manque de respect, et ça finit par une mère très énervée qui lui hurle dessus, et Eric qui s'agace à son tour ! Ca hurlait dans la rue, donc on a fini par partir, mais Eric a mis un moment à se calmer.




Après la petite pause à l'hôtel, on est repartis en bord de mer (par un autre chemin évidemment !) et là, on était bien : transats, petits nems et jus de fruits avec une superbe vue. J'en profite pour contacter un gars de l'agence de bateau de Bali (on avait gardé sa carte sans faire attention). Au début, il voulait qu'on vienne à Bali à l'agence pour faire le changement, sur ce, on lui explique qu'on est à Gili Air... Bref, après plusieurs tergiversations, il finit par me dire qu'on peut se faire rembourser à l'agence de Gili Air, qu'il faudra que je l'appelle quand je serai là-bas (ils gardent un petit pourcentage, mais à la limite, c'est normal).

On part dans l'après-midi, et on retourne, encore une fois, à l'agence. Là, le gars n'est toujours pas chaud, on lui passe l'autre gars de Bali, ils s'expliquent entre eux, et là, il commence à me poser plein de questions sur pourquoi on annule. Heureusement, j'avais à peu près trouvé une raison, je me suis un peu embrouillée, mais ça a dû passer quand même. Il n'empêche qu'il ne nous a toujours pas remboursés car a priori, il n'a pas les sous et il faut qu'on revienne demain matin... On commence à y croire moyen, on verra bien. 

On rentre ensuite à l'hôtel, les gars font leurs devoirs, et on mange pour la dernière fois dans notre petit restaurant canadien.


10 juin :

Ce matin, on quitte Gili Air pour aller sur l'île de Lombok, à l'intérieur des terres, sur les abords du Volcan Rinjani, à précisément Tétébatu.

Mais avant tout cela, nous disons au revoir à nos hôtes canadiens qui nous ont si bien accueillis, et on repart voir nos potes de l'agence de bateau. Evidemment, en arrivant, il n'a toujours pas l'argent, il appelle quelqu'un... Bref, on sent que ça va être long.

Pendant ce temps, je veux acheter nos billets en bateau public pour aller à Lombok, mais ils me disent que le bateau va bientôt partir, qu'il faut que les 4 passagers soient là. Je vais donc rapidement chercher Eric et me dis que tant pis, on laisse tomber nos histoires d'annulation. Eric se dit pareil, quand, à ce moment-là, le gars finit une transaction avec des allemandes et il peut nous payer et donc annuler les billets ! Incroyable !

On part donc contents jusqu'au bateau. Arrivés là, notre hôte canadien était également en train d'attendre pour embarquer, il devait se ravitailler sur la grande île. Je lui demande alors s'il connaît les tarifs au port pour aller à Tetebatu, et j'ai bien fait car il nous trouve direct un chauffeur. Impeccable.


Arrivés au port (seulement 10 minutes de traversée), et après avoir retiré les baskets car il fallait débarquer dans l'eau, on retrouve donc le pote de notre hôte. Finalement, ce n'est pas lui qui nous emmène mais un autre qui a une voiture plus grande. Bon, soyons honnêtes, le voyage n'était pas top. A peine partis, le gars nous explique qu'en fait il doit louer sa voiture, que du coup, il est très peu rémunéré pour la course, mais que bon, c'est pas grave car on va lui donner un extra en arrivant... Déjà, on n'aime pas trop la manière de faire. Ensuite, il s'est arrêté pour prendre son petit-déjeuenr (parce que bon, il devait le prendre au port, et il n'a pas pu car il a dû nous emmener...), et surtout, il conduisait très mal. Au début, ça allait, mais après, il n'arrêtait pas de doubler, de klaxonner, et allait de plus en plus vite. Conclusion, malgré ce qu'il imagine, on n'est pas près de le reprendre.

On s'est installés dans notre hôtel de Tétébatu, très bien, on a mangé et après-midi repos !


11 juin :

Aujourd'hui, nous partons découvrir le village de Tetebatu. Au programme : la forêt de singes, avec notamment, les singes noirs.

On voulait, à la base, le faire sans guide. Sauf que sur la route, on croise un gars qui nous indique la route et nous dit qu'on peut passer par son village où on pourra découvrir des arbres de la région, et les rizières, avant d'aller à la monkey forest.

Nous voici donc partis. Finalement, le gars nous explique, après avoir passé un bon bout de temps avec nous, qu'il est guide. C'est vrai qu'il nous a montré plein de choses, dont certaines qu'on a pu goûter : des piments, les noix de cajou, clous de girofle, coriandre, avocatier, vanille, café, cacao, tabac.... Il nous a bien expliqué toutes les étapes de culture du riz. Dans ce village, les rizières servent uniquement à la population. C'est vraiment un travail dur. Il a fait goûter un piment "non épicé" selon lui à Eric et Maël, qui déjà arrachait, alors on n'a pas osé imaginer le piment qu'il nous a montré plus tard, qui lui était épicé, et qu'il ne pouvait pas manger ! Ca devait être quelque chose !














On se promène donc en sa compagnie dans les rizières, et il nous fait passer par une cascade (alors qu'on lui avait dit qu'on ne voulait pas y aller, mais bon, l'entrée est payante et c'est certainement ses copains ou sa famille...). D'ailleurs, on ne reste pas longtemps, elle n'a vraiment rien d'extraordinaire.



Et ensuite, nous partons dans la forêt où on voit des macaques et surtout un grand groupe de singes noirs, juste au-dessus de nos têtes. Ils sont finalement assez gros (beaucoup plus que les macaques) et se déplacent vraiment agilement).





Au moment de se quitter, on lui donne un petit quelque chose pour la visite, même si finalement, on n'avait rien prévu au départ (pas sûrs que ça ait été très rentable pour lui, mais bon, il n'avait qu'à le dire dès le départ).

Il est 14h passé, autant dire qu'on a faim ! Et soif , puisqu'à la base, on devait juste aller voir les singes. Du coup, on n'avait que 2 petites bouteilles d'eau, et rien sur la route pour en racheter... 

La fin d'après-midi se passe à l'hôtel, où on fait les devoirs, puis piscine. Vers 17h, il y a même un cortège qui passe devant chez nous, certainement un mariage.




Le soir, on mange, mais attention : on a remarqué qu'à Lombok, la notion de "non épicé" n'est vraiment pas la même que la nôtre. Ils nous garantissent que c'est non épicé, et pourtant ça pique !! Du coup, même le riz frit basique, je n'ai pas pu le manger tellement il était fort...


12 juin :

Ce matin, on va se promener dans les rizières, et on s'arrêt à une cascade. Alors, j'avais lu qu'il fallait passer par un petit canyon pour y arriver, mais on ne pensait pas que ce serait à ce point ! (D'ailleurs, en arrivant, un gars nous montre le chemin (on pensait que comme bien souvent, il serait inutile, mais quand on commence à passer sur un petit pont aménagé, puis à devoir retirer les chaussures et remonter les shorts pour traverser dans l'eau, on est finalement bien contents que le gars soit là) Eric et Nathys vont d'ailluers se baigner pendant qu'avec Maël on prend des photos ;)










Ensuite, on se promène dans le village et les rizières, au son des prières des mosquées Rien que dans le village, il y a une dizaine de mosquées (toute la population est musulmane apparemment) et les hauts parleurs résonnent partout. Le paysage est vraiment joli et dépaysant ! Les gens sont charmants. Depuis qu'on est arrivés dans ce village, les "hello" fusent de toutes parts (les enfants, les adultes, et on sent que c'est sans arrière pensée, c'est très agréable). On voit les gens travailler dans les champs, pliés en 2, ou en train de bêcher, le gars tout en haut du cocotier qui cueille les noix de coco, les enfants qui dansent dans l'école, ou qui jouent avec leurs cerfs-volants faits main de 2 bouts de bois et sacs plastiques... La vie d'un village rural à 100000 lieues de nos vies occidentalisées.






On mange dans un petit restaurant du village, et on passe la même après-midi que la veille.

Le soir, on a rigolé car Eric a voulu prendre un plat traditionnel de riz (finalement, il n'y a pas de riz, mais des feuilles et une espèce de pâte qui sent très fort !! Heureusement que ce n'est pas moi qui l'ai commandée (ni les gars d'ailleurs).


Kuta Lombok

Du 13 au 17 juin :

Nous avions une très mauvaise connexion durant ces derniers jours à Lombok, je mets donc le blog à jour aujourd'hui...

Le 13 juin, nous sommes donc partis de Tetebatu, au centre de Lombok pour rejoindre la côte sud, assez touristique, à Kuta Lombok. C'est une région très connue pour le surf, et en effet, en arrivant dans la ville, on voit de nombreux jeunes et plein de planches de surf ou de cours de surf proposés. Bon, par contre, après avoir fait un tour à la plage, on comprend vite qu'on n'en fera pas. On espérait louer des planches de bodyboard, mais on n'en a pas trouvé...





De toutes façons, il faut dire ce qui est, on n'était pas très motivés durant ces 4 jours. Notre hôtel était très agréable avec piscines, et les gars ont préféré se baigner à l'hôtel plutôt qu'aller à la plage où on se faisait sans arrêt alpaguer pour acheter des sarongs, des bracelets, des lunettes. En plus, honnêtement, on ne l'a pas trouvée très propre : beaucoup de déchets. Par contre, l'eau est magnifique tout comme les paysages alentour... On aurait aussi pu aller sur d'autres plages, mais il n'y a pas de snorkeling (ou alors à 2 heures de route ou en tour organisé, et ça ne nous tentait pas. Du coup, mise à part des balades dans la ville et une fois à la plage, on n'aura rien fait de plus. Les gars auront avancé leurs devoirs (le programme est d'ailleurs quasiment terminé) et Eric a fait une formation pour son boulot.

Par contre, notre hôtel était proche d'une mosquée (il y en a vraiment beaucoup à Lombok, la population étant principalement musulmane) et nous avions droit aux prières dans le haut-parleur tous les matins à 4h50, et plusieurs fois de suite dans la journée. Et c'est très très fort !! (Mais typique ;))

Il faut dire aussi qu'on a été malades (intoxication alimentaire bien corsée pour Maël, Nathys bien barbouillé, et moi comme d'hab...). Du coup, on a prolongé d'une journée car on préférait ne pas faire beaucoup de transport avec un enfant qui avait passé la nuit à se vider. Heureusement, dès le lendemain, c'était bon.

Nous sommes donc partis le 17 juin prendre le slow boat (ferry local) pour rentrer à Bali. Et il porte bien son nom : nous sommes partis à 9h de l'hôtel, arrivés au port à 10h, montés dans le ferry (qui fut bien plus économique que le fast boat), et là, nous avons dû attendre 2 heures avant qu'il parte. Pourquoi ? On ne sait pas trop... En tous cas, il y a de l'animation : plein de vendeurs qui viennent vendre de tout et n'importe quoi, des chanteurs... Le bateau est bien bien rempli, mais quasiment pas de touristes. On est bien regardés....

Ensuite, nous avons eu 4h30 heures de traversée (heureusement, comme on est arrivés tôt, on avait des places assises et on était plutôt bien installés). A 17h, on était sur la terre ferme, avec notre chauffeur Waiane qu'on avait recontacté et qui nous attendait. 




Arrivés à Sanur vers 18h30, ce fut une longue journée de transport ! Par contre, la station a l'air sympa.


Bali

Sanur

18 juin

Aujourd'hui, nous découvrons Sanur, station balnéaire familiale, relativement chic et touristique, mais agréable.
On se balade au bord de la mer. La plage et la mer ne sont pas magnifiques (Bali n'est d'ailleurs pas réputée pour ses plages), mais par contre, c'est piéton et cycliste seulement, bien aménagé, propre, et du coup, on aime bien !






On a fait quelques emplettes car l'heure du retour approche, on commence à charger les valises : des maillots de basket pour les gars, shorts pour Eric et moi, ainsi qu'une robe.
Le midi, on se pose dans un petit resto en bord de plage, très agréable.

Par contre, l'après-midi, on s'est loupés ! On devait aller visiter un centre de conservation de tortues marines. On a donc commandé un grab, mais en arrivant, c'était fermé. Du coup, on décide d'aller visiter un temple, le temple Tanah Lot, qui n'est qu'à 30 km, mais c'était sans compter sur les bouchons balinais. On a mis 2 heures pour y arriver !!

Le temple est joli car sur un rocher, et à marée basse, il est accessible, mais comparé à d'autres temples qu'on a pu voir, il n'a rien d'extraordinaire, c'est le cadre qui le rend beau. On a aussi vu des gars avec d'immenses pythons qui proposaient de les toucher. Bon, honnêtement, selon nous, ils n'ont rien à faire là donc on n'a pas cautionné en les touchant, mais les gars étaient vraiment impressionnés !!















On a aussi vu, pour la première fois, des civettes, ces animaux dont les balinais (et vietnamiens aussi d'ailleurs) prennent les grains de café mangés dans les excréments et qui donnent l'un des meilleurs cafés du monde. Du coup, bouchons de nouveau au retour, on est donc partis 4 heures, pour faire 60 km et rester 45 minutes au temple.... Gestion du temps : zéro !


19 juin :

Aujourd'hui, c'est une grosse journée. On a convenu avec notre petit chauffeur Wayane de venir nous chercher à 9 heures.

Nous commençons par aller aux fameux centre de conservation des tortues qui était fermé hier. On est accueilli par un bénévole français qui vient faire un stage de 2 mois à Bali dans le cadre de ses études, ce qui nous a permis d'avoir beaucoup d'explications. 
Le gouvernement leur apporte régulièrement des tortues blessées ou braconnées. Le centre a pour objectif de les soigner et les relâcher ensuite en mer. 
Ils ramassent également, quasiment quotidiennement, les oeufs sur la plage, les font éclore dans le centre, et les relâchent en mer après l'éclosion. Cela permet d'avoir un taux de survie un peu plus important même si de nombreuses tortues ne survivront pas. Les gars ont eu la chance d'adopter 2 tortues (Turtor et Tortera), nées hier, et que nous sommes allés relâcher en mer. C'était vraiment une chouette expérience.

















Ensuite, nous sommes partis vers la péninsule de Nusa Dua car nous voulions voir des Blowholes, genre de petits geysers qui se forment dans la mer (un peu comme ceux qu'on avait vus en Australie). Pas de chance, il n'y a pas de vent, du coup, il n'y a pas de Blowholes... Arrivés à l'entrée, la dame nous a déconseillés d'y aller car il n'y avait rien à voir. Bon, au moins, elle nous a prévenus avant de payer ;)




On repart donc un peu déçus vers le temple d'Uluwatu, après avoir fait un arrêt au resto.
Le temple est juché en haut d'une falaise, avec les grosses vagues qui se fracassent contre la roche. Très joli ! Par contre, il y a plein de singes, relativement agressifs, et qui ont volé téléphone, lunettes et chapeau à des gens devant nous, dont une dame qui s'est fait carrément sauter dessus par le singe. Autant dire qu'on a fait attention ! Et ça va, ça s'est bien passé.









On finit par aller voir 2 plages : celle de Jimbaran, connue pour ses vagues et ses surfeurs expérimentés, puis celle de Padang Padang, avec une jolie vue.








Nous rentrons ensuite à Sanur, et arrivons veerrs 17h00. Il a fait chaud, ce fut une longue mais bonne journée.

20 juin :

C'est notre dernier jour à Bali et nous profitons tranquillement de la journée à Sanur. 
On se promène le long de la côte, on mange, on continue les devoirs pour les gars.

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